.18 février 2020
Par la Fedelima

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Fedelima : Les pratiques collectives en amateur dans les musiques populaires

La FEDELIMA (Fédération des lieux de musiques actuelles) vient de publier l’étude : « Les pratiques collectives en amateur dans les musiques populaires » !

De nombreuses études statistiques s’accordent pour dire que la musique est la première pratique artistique des Français : une expression personnelle et/ou collective qui permet de se rendre acteur et non pas seulement consommateur de culture. Et ce sont bien les personnes qui pratiquent en amateur qui sont au cœur de cette étude. Mais qui sont-elles au juste ?

A travers cette étude, la FEDELIMA souhaite dans un premier temps actualiser la perception que l’on a de ces musicien·ne·s et de mieux connaître leurs parcours. Quels instruments et quels styles de musique pratiquent-ils ? À quelle fréquence ? Pourquoi ? Dans quels lieux ? Autant de questions qui ont été posées en entretiens collectifs à plus d’une centaine de personnes, en complément d’une enquête en ligne à laquelle 1 300 musicien·ne·s ont répondu.

Dans sa seconde partie, cet ouvrage donne la parole à différents réseaux, partenaires, fédérations, lieux et équipes qui accompagnent au quotidien ces pratiques des musiques populaires. Quels sont les liens, les enjeux, les principes d’actions qui relient ces structures aux musicien·ne·s qui font le choix de s’investir dans une pratique musicale en amateur ?

Enfin, cette étude tend à élargir nos perspectives de ces pratiques collectives au regard de l’exercice des droits culturels.


Le qualificatif d’amateur a parfois une connotation négative, ainsi, la pratique de musique en amateur est tantôt considérée comme un loisir, un hobby confiné au cercle des proches, tantôt comme l’étape qui précède la professionnalisation. En tout état de cause, le/la musicien·ne amateur est perçu·e comme n’excellant pas encore dans son art et ne suscitant pas ou peu l’intérêt des publics.

À moins qu’il·elle n’ait la prétention d’en faire un métier, c’est-à-dire de devenir un·e vrai·e musicien.ne, il·elle trouvera difficilement l’appui pour développer son travail, s’informer et se former, enregistrer sa musique, la diffuser et rencontrer des spectateurs. On accompagne plus volontiers les musiciens lorsqu’ils sont jugés prometteurs, et surtout, lorsqu’ils se prêtent au jeu du développement de carrière.

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