.02 juin 2018
Par Sarah Roulet et Martin Monserez

Partager sur

Tips de programmateur·ice·s #9 : Emilie Bruyère & Simon Bériaux – La Ferme du Biéreau (Louvain-la-Neuve)

A la suite de nos interviews avec des programmateur·ice·s du nord du pays, les francophones de Club Plasma passent maintenant sur le grill ! Simon Bériaux de la Ferme du Biéreau nous raconte la genèse de l’un des plus vieux bâtiments de Louvain-la-Neuve, devenu “maison de toutes les musiques”… et de tous les musicien·ne·s.

De la ferme à la scène, pourriez-vous revenir un peu sur l’histoire de votre salle atypique ?

C’est bien simple, au début il y avait des champs et une ferme. Et puis une ville a poussé comme un champignon et il n’y avait plus de champs. D’autres chants les ont remplacés dès les années 70 sous l’impulsion des babas cools du coin. Et enfin, comme la Grange allait potentiellement tomber, tout le monde s’est cotisé pour réparer l’affaire. La salle de concert est maintenant rénovée et prête à accueillir tout un tas d’événements.

 

Quelles particularités un·e artiste se doit-iel d’avoir pour être programmé·e chez vous ?

Être assorti aux belles poutres, quel que soit son genre musical.

Vous soutenez les artistes émergent·e·s. Mon groupe débutant (mais plein de talent) a-t-il une chance de jouer chez vous ?

Et comment ! Via le Grand Tremplin BW d’abord, via les premières parties ensuite, et bientôt dans la nouvelle salle des écuries (2019), à plus petites dimensions (c’est important de rester modeste, malgré tout ton talent). Il peut aussi jouer pas loin de chez nous, en co-programmation avec des lieux partenaires et le soutien de Court-Circuit (merci d’ailleurs !).

Et si mon groupe n’est jamais monté sur scène ?

La première fois est toujours un peu stressante, mais après on se sent mieux.

Comment faire pour ne jamais être programmé chez vous ?

Vendre trop cher un spectacle qui n’en vaut pas la peine ou demander un cachet trop important… Les fermier·ère·s sont radins et aiment les bons produits, c’est bien connu.

Propos recueillis par Sarah Roulet